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Un être capricieux, égoïste met au point d’innombrables combines pour satisfaire sa méchanceté et ses désirs.
La nouvelle création de la troupe du théâtre des Asphodèles, lieu particulier de Lyon qui s’est spécialisée dans la Commedia dell’Arte, Il Calderone, s’autorise quelques libertés pour se rendre plus accessible, tout en restant fidèle au genre : six personnages se préparent pour une représentation dont Pulcinella (ou Polichinelle), figure originaire de Naples, caractérisé par sa fameuse bosse "pleine d’esprit". Originellement, c’est un être capricieux, égoïste, qui met au point d’innombrables combines pour satisfaire sa méchanceté et ses désirs. C’est l’un des personnages centraux de ce genre de comédie.
Le fameux songe de Pulcinella est de se libérer de la Commedia et de pouvoir enfin jouer d’autres rôles, interpréter d’autres personnages et d’autres auteurs. Au public de reconnaître ces extraits empruntés au théâtre classique.
Contre toute attente, la pièce commence sur le lever de rideau de la pièce jouée par les comédiens. La salle devient donc les coulisses. Les personnages vont évoluer sur scène, dans les coulisses, se préparer à la représentation, la jouer... Tout ceci dans un méli-mélo brillamment soutenu par une mise en scène efficace, pleine de trucs et astuces qui rappelleraient presque le cirque et la comédie musicale. Le public est souvent interpellé ce qui aide à toujours garder un rythme bien soutenu.
Il est certain que Il Calderone se démarque de la pure Commedia dell’Arte : la pièce jongle avec les figures imposées du genre pour mieux s’en affranchir. C’est une pièce bien pensée, un joli conte bien interprété, une comédie pleine d’humour, un sacré mélange à la portée de tous, même des enfants ce qui est assez rare pour être souligné. |
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Mis à jour le 27/10/2003
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