Le théâtre est la vie... et la vie est un grand théâtre, où chacun s'efforce de tenir son rôle, sous le regard de l'Autre. Alexandra nait sur la scène, vit, joue sa vie, trébuche, s'affirme et meurt. Un lieu, un temps, une vie. Des spectateurs. C'est une tragédie, mais surtout une déclaration d'amour au théâtre, à son essence. La vie est "chouette" parce que, tragique - le rideau tombe -, elle demeure une vaste comédie, celle qu'on se joue à soi-même et celle qu'on joue pour l'Autre. La vie est une vaste comédie parce que l'on n'en oublie jamais tout à fait la dimension tragique. L'essence du théâtre - ou de la tragédie - est d'être le reflet de la vie, ce miroir de vérité qui nous confronte à nos grimaces.

Note de l'auteur. Ce texte est une proposition théâtrale, pas une exigence. Au metteur en scène de s'en saisir, de trancher dans le vif au besoin, de l'entendre à sa manière et de proposer à son tour. Puis les comédiens. Et enfin le public - que pour ma part j'entends agresser, c'est-à-dire impliquer, sortir chacun du confort de son fauteuil, réduire la distance...

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Laurent Mann. Je suis auteur de romans, récits, nouvelles... et soudain de théâtre... avec, bien entendu, la prétention insigne de réinventer les formes théatrales, en finir avec une pseudo-modernité et son cortège d'indigences... l'ambition risible d'en revenir à la tragédie, puisque donc la vie est théâtre... Tout et plus à propos de moi sur [site]