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La patinoire Ă  poux de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 30



Des quiproquos et des ambiguïtés comme s’il en pleuvait !Il faut dire que si les Franco-Canadiens ont le même vocabulaire que les Français de France, les mots ne veulent pas toujours dire la même chose et ça conduit à des situations ubuesques.Si vous allez au Canada et que vous parlez de vos enfants, faites attention à ce que vous dites car c’est un truc à se prendre une gifle. Côté Français, les policiers sont des « poulets ». Au Canada, ils deviennent des « cochons ». Les chauves, ont des mouchodrome et eux ont des patinoires à poux. Etc.Le seul petit souci, c’est Jeanne qui est somnambule. C’est quelquefois gênant. Voire désagréable…Quand ce n’est pas plus…Elles ont prévu, comme chaque premier jeudi du mois, de se retrouver chez Claire, pour préparer leur fête de la « sainte Goulwena ». Goulwena, comme chacun le sait (enfin presque) est, prétendument, la sainte patronne de ceux qui ont des amis outre Atlantique en France et vice versa. Et même si ce n’est pas très vrai, elles ont décidé que ça le serait quand même.Par contre, c’est la première fois qu’elles se retrouvent dans ce tout nouvel appartement qu’occupe Claire, puisqu’elle vient juste d’y emménager. Appartement qui, il est important de le préciser était, récemment encore, celui de Jeanne. Jeanne étant partie loger dans celui qui se trouve juste en face et sur le même pallier.Jeanne semble avoir des pertes de mémoire. Et, de fait, lors de ses séances de somnambulisme, il n’est pas rare du tout qu’elle débarque à l’improviste et fasse n’importe quoi chez Claire, dans son ancien appartement.!Nous avons Juliette, venue de France et de sa région du Perche, en Normandie, qui vient juste de rejoindre le groupe. Juliette ne comprend pas toujours bien toutes ces expressions canadiennes… d’où des confusions parfois hilarantes !

Note de l'auteur. Cette pièce également disponible en version courte de 45 minutes peut être aussi faite en version 4 F - 2 H sur demande.Comment s'embrouiller entre les expressions canadiennes et françaises... Ce qui amène à des situations très cocasses !

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...