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A l'Eau de lĂ ... de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 15



Katrina et Olivia ont monté une petite affaire de restauration à Bagnoles-de-l’Eau, dans l’Orne. Pour rester en phase avec cette cité thermale, elles ont donc appelé leur restaurant « A l’Eau de là » ! Cependant, un snack qui ne proposerait aucune boisson alcoolisée, ce ne serait pas accrocheur pour le client. Alors, pour « tricher légalement », elles ont recours à quelques astuces de vocabulaire sur leur carte… Katrina, Olivia en cuisine, Marie, l’employée, au service de table en salle et sur la terrasse extérieure. Gilles, et Jean, deux curieux travaillant dans la société à côté sont restés scotchés devant Belle, la mystérieuse inconnue, amie de Katrina et Olivia. Ils ne le savent pas encore, mais elle se prétend la maîtresse de leur patron… Du coup, avec Jean qui est un grand trouillard, ça peut se compliquer. Godefroy, affectueusement surnommé God, est un copain des deux patronnes. Il n’est là que pour finir l’installation de la terrasse et de la devanture. Muni de son escabeau et d’une mallette outils, il va être souvent pris par son bricolage. Il est adroit, mais un peu trop dans les nuages. Aujourd’hui est donc le grand jour d’ouverture. Tout va-t-il bien se passer ? Pas certain.

Note de l'auteur. Cette pièce peut se jouer indifféremment en intérieur ou en extérieur. Sur demande, elle peut aussi passer en trois actes.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...