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J'ai fait Bac moins quatre de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die  3 actes     Environ 1 h 30



Autres distributions possibles 5-3, 6-2, 3-5. - N’embauchez pas Patrick, car il n’est pas très courageux... Il ne faut surtout pas le contrarier. C’est quoi cette histoire de fabrique de cercueil et de mise en bière dirigée par un certain Oubeulont ? Ça pose question. S’agit-il de quelqu’un qui se fait mousser un peu ? Chantal, sa mère l’aime beaucoup trop pour ne pas le soutenir. Julie, sa future épouse est inquiète… Elle va devenir sa troisième épouse. Mine de rien, elle se pose des questions. Ceux qui ont tenté de lui confier un job l’ont appris à leurs dépens. Certains ne s’en sont jamais remis. Pourquoi ce monsieur Oubeulont tente de l’intégrer avec insistance dans sa société de fabriques de cercueils ? Quant à cette histoire de papy-boom qui va devenir le grand Morty-boom… Ce n’est pas fait pour rassurer.

Note de l'auteur. contemporain

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...