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Goulwena de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die dramatique     Environ 1 h 30



Possibilité d'adapter en 4 F - 2 H - Et vous, comment réagiriez-vous si on kidnappait votre compagne, amie ? Le hasard lui a mis sur son chemin Goulwena d’une façon très inopportune, puisque c’est en renversant maladroitement son verre de Coca sur son chemisier qu’il l’a croisée un soir de la fête de la musique. Goulwena lui avait alors balancé en pleine tête sa gaufre au chocolat pour lui exprimer sa colère. Puis était partie immédiatement. Ils ne se connaissaient même pas. Juste un coup du destin. Aujourd’hui, plus rien ne peut plus les séparer ces deux-là. Ils s’entendent si bien ! Ils s’aiment. Pourtant, depuis presque deux heures Alexis essaie vainement de joindre Goulwena sur son téléphone portable. Habituellement, elle répond immédiatement ou rappelle très rapidement. Entre ce samedi fin de matinée et le lendemain matin, voici la lente descente aux enfers d’Alexis. Il va découvrir que Goulwena ne peut plus donner plus signe de vie. Elle a été kidnappée. Etait-elle au mauvais endroit, au mauvais moment ? Sa ressemblance avec une autre jeune femme en serait-elle la cause ? L’objet du crime supposé : une rançon. L’anéantissement, la stupeur puis l’horreur pour quel dénouement ? Le noir absolu. Betty, Katell et Jef sont là. Ses vrais amis. Quand le malheur est là, le doute s’installe aussi. Faut-il vraiment avoir une confiance aveugle en ses amis ? Une commissaire très stricte et un maire très mal à l’aise et malhabile sont là pour le soutenir Alexis. Chacun selon son métier. Alexis ira jusque dans la salle au contact du public pour lui communiquer sa détresse au travers de la photo de Goulwena, sa belle aimée.

Note de l'auteur. Note spécifique dans le texte. Il s'agit d'une comédie dramatique jouant sur l'émotion et le drame.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...