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Terre d'asile, le cil du ciel de Jean-François Joubert
ComĂ©die     Environ 45 minutes



Personnages : Deux Humains et une voix off féminine, jeff (Européen) et Jocelyn (Terre d’Afrique) Rideau tiré. Scène I Voix off de la pensée de jeff Acte I (Rideau tiré. Le rideau se lève a la fin de l’expression" le temps est une gabarre, je veux dire un sablier ") " Un matin rose, l'ombre d'un homme me prit la main et me dit : " Viens ! ". " Où on va, papa ? Dis- je. Je digérai mal le chocolat, dans la vie au final du firmament si on ne ment "on ne change pas ! " Papa m'offrait un cadeau royal né sot mais quel sceau ? Je joue au tarot même divinatoire. J'aime jouer. Je dérive né sous courant alternatif, cet “ Hombre ” a voulu me montrer une explication muette de son métier, il disparaissait de notre foyer, sans cheminée, mais pleine d'animaux, au quartier du Bot, dans la ville de Brest. Une maison pas grande qui porte encore aujourd'hui un signe distinctif, ce mur de granit de l'aber, mon paysage d'après. Ce muret d'entrée me repose la mémoire et il remplit, pas d'espace, mais de vie la maison pleine de joie. Ce lieu, cette tourelle, cet amer, qui se situe à moins d'un mile de mon studio. Dans l'autre millénaire, le premier, moi qui suis né en année eXotique 1969, je ne pouvais pas deviner ceci, cette pensée : “ je ne savais pas que j'aimais la mer, pas d'amertume à avoir – " le temps est une gabarre, je veux dire un sablier " –. (Le rideau se lève sur scène, deux hommes, un blanc (jeff) et un noir (jocelyn) ils se tournent le dos, bruit de la mer, un jour de tempête sur la roche, ils écrivent, leur maux. Court silence de six secondes. Plancher nu homme torse nu une table devant (jeff) une devant (Jocelyn) chacun des deux personnages à le même matériel, table simple, chaise, pantalon, nu pied, devant leurs regards, un cahier, dans la main un stylo quatre couleurs)

Note de l'auteur. une voix off féminine " Dame Nature"

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-FrançOis Joubert. Je suis un courant d’air, issu d’un aber, fou d’OcĂ©an, de voile et d’enfer, un peu paruline rayĂ© (disque dur en panne), perdu sur la mappemonde, j’ai aussi perdu la mĂ©moire, reste quoi, une Ă©tincelle, des voix amis, qui parcellent ma chienne de vie de sourires ! un peu de moi. Moi, je suis un ancien marin amateur, plus habituĂ© aux champs d'eau de mer, aux histoires de la ville d'Ys, et Ă  l’hippocampe d'OcĂ©anopolis. Un peu inquiet, j'entre dans mes souvenirs en tentant de suivre le rythme de la tĂŞte du convoi de notre Ă©quipe de bras cassĂ©s. J'arrive Ă  lire la première phrase de la journĂ©e, qui s'annonce radieuse sous ce soleil un peu froid. Surpris, je reste sans voix et le rire d'Arnaud s'Ă©lève, hurlant comme un lapin pris au collet. Il a un rire provenant d'outre-tombe – je m'y suis habituĂ©, au bout d’un certain temps –, heureusement que nous ne sommes pas dans des catacombes ! Sur le premier panneau, il est marquĂ© Ă  l'encre de tes yeux, non, ce n'est pas vrai, nous rions car ils ont osĂ© glisser la cĂ©lèbre blague du cheval blanc d’Henri IV, en guise d’énigme. Je lĂ©vite, je m'exporte sur une contrĂ©e rĂ©elle, ce cours oĂą je demandais du secours, Ă  l'occasion d'une rare promenade Ă  cheval. J'avais un gris, oui, une robe grise, et l'envie de rester au pas, au trot maximum, mais il n'en sera rien. Comme le dit un vieil ami, « la vie des fois..., hein ! » et je finis ici, la vie parfois est source de surprises...

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