La mort d’un proche permet à Sandrine, modeste bibliothécaire de province, de prendre la route. Au volant d’une décapotable, elle file à toute allure vers l'Italie. A côté d’elle, un redoutable compagnon de voyage : son «surmoi », muni de ses propres méthodes pour jauger les autres et agir pour leur bien. Sandrine, telle Bécassine, va être rudement mise à l'épreuve par les multiples formes de corruption qui la guettent… symbolisées, ici par les hommes qui croisent son chemin. Si tout semble les opposer, ensemble ils composent un genre de «conscience universelle masculine». C’est la raison pour laquelle je vois les quatre hommes joués par un seul et même comédien
Note de l'auteur. Avec «Meuf de pique », est-ce que j’écris une pièce « d’aventure »… ce mot qui signifie la libération de notre train-train habituel par la fuite ?... Ou est-ce plutôt une comédie farfelue (lire dérisoire) sur les obsessions que notre société nous impose ?... Ou bien est-ce un synopsis pour un film noir ? Ces étiquettes elles-mêmes, ne représentent-elles pas des chemins inventés par nos inconscients, désireux de fuir la grisaille quotidienne, ne serait-ce que pour une heure ou deux ? Finalement, mon but est d’offrir aux spectateurs ces moments de détente… aussi sournois soient-ils.
Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Alan Rossett. AmĂ©ricain et francophone par choix, ancien comĂ©dien du
Living Theatre, ses pièces ont été montées à Londres, NY,
Sydney, Bruxelles, Avignon, Paris.
Le texte est disponible chez L'Harmattan.7, rue de l'Ă©cole-Polytechnique 75005 PARIS
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