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Changement de propriétaire de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 45



Autres versions en 6-2 / 4-5 / 6-3 / 4-4. - Clément, est le nouveau propriétaire de cet hôtel qu’il a entièrement rénové et qui s’appelait autrefois « L’Auberge du Caramel ». A la demande de sa mère et pour lui faire plaisir, il a décidé d’inviter, juste avant l’ouverture officielle, les anciennes collègues de celle-ci. De plus, le hasard fait que ça tombe le jour de l’anniversaire de cette maman ! Sœur Elodea saura-t-elle résister au charme du nouveau patron ? Rien n’est moins sûr… Quant aux autres invités, s’ils pensaient bien connaître Nathalie, auparavant mère supérieure d’une congrégation mais aussi mère de Clément, ils vont aller de surprise en surprise jusqu’à la dernière ligne de la pièce. Quant à Natouille… la nouvelle intendante… Elle est vraiment nouvelle dans le métier et il n’est pas sûr que Clément ait fait une belle affaire en l’embauchant… Elle a beaucoup de progrès à faire pour bien maîtriser son job.

Note de l'auteur. Gros délire... Conçue pour être jouée de manière totalement indépendante de la première. Ce qui a déjà été fait.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...