Accès membre :    
Recherche par mot(s) clé(s) et/ou par distribution

   


Bureau des réclamations j'écoute de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 30



Existe aussi en 5-3, 4-3, 5-5, 6-2, 8-1. - Ahurissant : les derniers modèles télé que la société vient de mettre en vente dans les magasins ont leurs chaînes qui se changent toutes seules. Du coup, c’est le pied de guerre dans la société et le bureau des réclamations n’arrive plus à suivre. Irène, la femme de ménage (pardon, la technicienne de surface pour ne pas la fâcher), a bien l’intention de faire le ménage ici… Gery, lui, est l’amoureux transi de Betty la secrétaire. Fabien l’homme faible qui vient pour rouspéter parce que sa femme, pas commode du tout, du tout, lui en a donné l’ordre. Diane Devallois vient elle aussi râler (ça elle sait très bien faire), mais s’exprime dans un français tout juste compréhensible… Un français plutôt facebookien, quoi. Entre les clients qui ne sont pas contents, les directeurs qui se renvoient la patate chaude, la secrétaire qui fait n’importe quoi, la toute nouvelle femme de ménage qui se mêle de tout… Ah il s’en passe de drôles dans ce bureau…

Note de l'auteur. Le bureau d'accueil clientèle d'une entreprise.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...