Le condamné a été exécuté ce petit matin de l'an 1976. Personne ne regrettera Yves Cédille, surnommé la "Hyène", autant pour son attitude que pour ce qu'il a fait: le meurtre horrible d'un jeune homosexuel. Son avocat qui a entre les mains le "journal" du meurtrier, essaie, non pas d'excuser, mais de comprendre. Yves Cédille n'en était pas à son coup d'essai...

Note de l'auteur. La plus grande liberté est donnée pour la lecture de ce journal écrit pour les amoureux de la langue de Céline. (Les dialogues peuvent être mis en voix off.). L'avocat qui tient ici le rôle du chœur antique, se doit d'être le plus neutre possible. Il ne fait pas sienne la haine du meurtrier. Il tente seulement d'approcher celui qu'il définit non comme une "hyène" mais comme un chien perdu sans collier, un chien enragé. Yves cédille se considérait, lui, plutôt comme un "rat". Et que voit un rat d’un soupirail? Des jambes qui passent et rien d’autre. Que pense ce rat ? Rien. Il se débat, c’est tout, poussé par ses glandes et malheur à celui qui croise sa route! Le monde vu d’un soupirail donne envie de mordre, c'est du moins l'impression que laisse le journal d'Yves Cédille. ( nb: extraits de la version provisoire et non corrigée sur le web comme pour tous les textes

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Louis Fervac. A la recherche, entre autres, de la vérité depuis toujours... Vanitas vanitatum & in vino veritas! nb: extraits des textes provisoires sur le site, définitifs sur demande.

Télécharger le texte
Écrire à l'auteur