Jack, sombre artiste peintre des années 60, tente de retrouver pied dans le gris-noir de sa mémoire. Mélangeant souvenirs, fantasmes et conversations avec ses "fantômes", Jack adulte refait le chemin qui, des blessures assassines de son enfance l’a conduit à commettre l’irréparable : tuer sa mère.Une ultime conversation avec celle-ci, ou plutôt son fantôme, va lui permettre enfin de la comprendre. De marâtre, sa mère devient à la fois poignante et pitoyable. Que reste-t-il à Jack comme issue en dehors de sa peinture, de ses tableaux déversoirs, quand les notions de victime comme de coupable ne suffisent plus comme réponses "explicatives"? Par son analogie avec d’autres situations, le portrait terrible et attachant de Jack ressemble au modèle des conflits universels où les acteurs sont pris dans la complexité de relation d’amour-haine... Pour « réussir » de tels parcours monstrueux, il faut être « fou » avec d’autres fous. C’est la seule morale, s’il y en a une, de cette pièce.

Note de l'auteur. La seconde partie est classique, -dialogue entre Jack et sa mère -, à l'opposé de la première qui est volontairement baroque.Ce texte est dédié à la mémoire de mon ami Jacques Reumeau, peintre Lavallois (1949 - 1987). nb: extrait de la version provisoire et non corrigée sur le web comme pour tous les textes

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Louis Fervac. A la recherche, entre autres, de la vérité depuis toujours... Vanitas vanitatum & in vino veritas! nb: extraits des textes provisoires sur le site, définitifs sur demande.

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