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DrĂ´le de Commissariat de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 45



Existe dans de très nombreuses distributions - Le commissaire Bedet dirige son commissariat avec la trouille de sa hiérarchie. Il déteste que quelque chose perturbe son quotidien… Pas de chance aujourd’hui car des événements abracadabrantesques vont débouler au point de lui faire péter les plombs. Tout commence avec Monsieur Zonec, brigadier-chef qui vient d'arriver dans le commissariat pour sa nouvelle affectation. Personne ne le sait mais en réalité c’est un usurpateur d'identité et ça ne va donc pas être triste pour gérer les affaires courantes... D’ailleurs, à propos de courantes, aujourd’hui, c’est de mise pour lui… Il n’y aura donc ce jours pas une minute de répit pour ce pauvre commissaire Bedet. C’est une catastrophe.

Note de l'auteur. Nous sommes dans un tout petit commissariat de quartier

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...