Sur une brocante, deux mondes vont s'affronter. Deux perceptions
différentes de "la culture" vont devoir cohabiter le temps d'une journée…
qui risque d'ĂŞtre longue.
Une comédie loufoque et déjantée, où littérature, musique et cinéma
côtoient le théâtre, pour parler de culture
Note de l'auteur. La culture, dite "culturelle" serait élitiste et rébarbative.
La culture de masse serait avilissante et marchande.
Vision simpliste, non? On peut très bien apprécier Vasarely et écouter du
Britney Spears
En tous cas, Desproges disait: "La culture, c'est comme l'amour. Il faut y
aller par petits coups au départ, pour bien en jouir plus tard"
Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Arnaud Delepierre. On ne joue pas pour gagner sa vie.
On joue pour mentir, pour se mentir, pour ĂŞtre ce qu'on ne
peut pas ĂŞtre et parce qu'on en a assez d'ĂŞtre ce qu'on est.
On joue pour ne pas se connaître et parce qu'on se connaît
trop. On joue les héros parce qu'on est lâche et les saints
parce qu'on est méchant; on joue les assassins parce
qu'on meurt d'envie de tuer son prochain, on joue parce
qu'on est menteur de naissance. On joue parce qu'on aime
la vérité et parce qu'on la déteste.
On joue parce qu'on deviendrait fou si on ne jouait pas.
KEAN – ACTE II – Scène 3
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