Ils ont tous une bonne raison de quitter leurs vies respectives et de se
rendre dans le nouvel Eldorado qu'est Marity and Gilbert Carpentier's
Valley. Pourtant, en chemin, ils vont croiser des indiens sur le sentier de la
guerre. Ensemble, ils peuvent se défendre, mais peuvent-ils rester unis au
delà de leurs différences?
Le western, c'est toujours pareil, on connaît la chanson. Un convoi, des
indiens, un cow-boy solitaire, c'est réglé comme du papier à musique.
On connaît tellement bien les dialogues qu'on pourrait les fredonner...
fredonner?
Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Arnaud Delepierre. On ne joue pas pour gagner sa vie.
On joue pour mentir, pour se mentir, pour ĂŞtre ce qu'on ne
peut pas ĂŞtre et parce qu'on en a assez d'ĂŞtre ce qu'on est.
On joue pour ne pas se connaître et parce qu'on se connaît
trop. On joue les héros parce qu'on est lâche et les saints
parce qu'on est méchant; on joue les assassins parce
qu'on meurt d'envie de tuer son prochain, on joue parce
qu'on est menteur de naissance. On joue parce qu'on aime
la vérité et parce qu'on la déteste.
On joue parce qu'on deviendrait fou si on ne jouait pas.
KEAN – ACTE II – Scène 3
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