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Mélissa, Julie et le nouveau curé de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 45



Autres versions possibles 4-2, 5-2, 5-1, 6-1, 3-3. - Longlieu-Lez-Clacquempion est une petite ville du département de l’Orne en Normandie. Un nouveau prêtre vient d’y être nommé en remplacement du précédent qui part pour une retraite bien méritée. Il doit arriver ce jour et personne ne le connaît. Mais voilà qu’un ancien amour de jeunesse se rappelle à lui, juste avant son départ pour Longlieu. Pour ne pas perdre son âme, il demande à son ami de toujours, Jean Baquet, qui, lui aussi était prêtre, de bien vouloir lui rendre un petit service en le remplaçant quelques jours, le temps que tout rentre dans l’ordre. Or celui-ci avait quitté les ordres pour l’amour d’une femme… Tout devient très compliqué du coup. Cette femme, c’est Julie Caddie qui, justement, déboule comme par hasard aussi en même temps que le faux nouveau curé. Mélissa, paroissienne et charmante femme trouve séduisant ce nouveau curé et s’entiche de lui, sous les yeux ébahis de Clotilde, la bonne du curé. Et Clotilde, c’est un personnage… Tout pourrait presque s’arranger, sauf que le presbytère qui doit accueillir le nouveau curé aurait subi des malfaçons pour des histoires de dessous de table. Le maire est donc très inquiet : pourvu que le presbytère ne s’écroule pas sur le nouveau curé !

Note de l'auteur. Nous sommes dans la salle à manger d'un presbytère.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...