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Comédie
Environ 1 h 30
On le sait, les pensionnaires des maisons de retraite ont parfois des habitudes qui ne peuvent plus s’adapter à la vie en communauté… C’est comme ça. Toutefois, celle-ci a des habitants quand même très étonnants et mystérieux. Fredo, l’ancien de la légion étrangère pas trop commode et Papy qui s’amuse à balancer des virus informatiques ! Ah les petits voyous ! Kareen, l’infirmière a donc bien du mal à s’en sortir. Surtout que Mercédès, autre pensionnaire, fait semblant d’être atteinte d’Alzheimer et qu’Hortense, ancienne bonne du curé sait bien des choses sur ces gens-là et se bat contre un tricot qui n’avance pas du tout, et aurait même tendance à faire marche arrière. En réalité, tous mènent une enquête. Attention, parfois ici, les fourchettes volent bas. Voire même très bas… Cependant, la résidence Alauda semblerait bien porter son nom puisque c’est un peu un miroir aux alouettes. Ces gens-là sont décidément très bizarres tout de même…
Note de l'auteur. A enchaîner sur un rythme délirant.
Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école
: elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour à tour serveur
dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti
tôlier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intéressant fut
celui de correcteur typo. J’étais payé pour corriger des textes
55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce
qui me plaisait mais ce qu’on me donnait à corriger. J’en ai
tiré de grands bénéfices puisque j’ai eu à connaître toutes les
opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca
forge un «caractoire» ! L’école, à côté de ça, c’est de la
gnognotte… En 2000 j’ai créé une nouvelle troupe adulte avec
11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une
scène. On m’avait prévenu : « si vous arrivez à 40
spectateurs, ce sera bien car les gens ne se déplacent pas ici
! ». Nous avons fait 396 entrées ! Je n’avais pas envie de
m’emmerder (c’est dans le dico) à chercher des textes. Donc
j’ai écrit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis à presque
70. J’ai quitté la troupe (il faut savoir partir à temps)
pour me consacrer à l’écriture. En ces périodes qu’on
prétend troubles, il est important d’apporter le sourire à ceux
qui viennent passer une soirée amicale au théâtre. Ne les
décevons pas. Jamais.
Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous
m’invitez à l’une des représentations...