Le 10 juillet 1967, l'écrivain Albertine Sarrazin n'est pas morte
sur la table d'opération. Elle continue à vivre, puis à survivre
dans un monde qui n'a peut-être pas de place pour elle, un
monde qui était peut-être satisfait de la savoir morte, elle, la
criminelle, la gênante, l'anti-conformiste.
Note de l'auteur. La pièce (un monologue strictement féminin) se présente sous
forme de tableaux à diverses époques, de 1967 à 1997 ; l'actrice
joue un fantôme d'Albertine Sarrazin, qui essaierait de se
reconnaître dans une société qui change de forme, certes, mais
pas vraiment de fond. Au fil du temps et des prises de
conscience, elle se délite, perd des bouts d'elle-même, et
continue à mourir, indéfiniment.
Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Alfred Boudry. Ecrivain: La Bibliothèque nomédienne (L'Atalante), La Digitale (actusf), Les Désamants (L'Aube, avec Héléna Demirdjian), Le Sang de Robespierre (Le Peuple de Mü)...
Traducteur de romans: La mariée mise à nu, de Nikki Gemmell (Au Diable vauvert); Electrons libres, de James Flint (ADv); Nymphormation, de Jeff Noon (La Volte)...
Spectacles: Synthèse des Coups de foudre (2002), La Station des Sens (Cyber-Rustic, 2002), Banc public (2003), Stabat Mater Furiosa de JP Siméon (Avignon-Off, 2008)...
Ateliers d'écriture sur Internet: Les Vicariants, La sagesse des piliers, La nuit promet d'être belle...
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