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La Classe de réinsertion de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 30



Autres versions en 6-3 ou 5-5. - Julie, jeune prof de maths, sans affectation, a accepté de faire une classe de réinsertion afin de ne pas rester sans emploi… Et c’est tout à son mérite. Toutefois, elle ne s’attendait pas à rencontrer de tels énergumènes. Il n’y en n’a pas un pour rattraper l’autre. Claire est là dans l’espoir que l’école va lui permettre de retrouver une mémoire perdue suite à un accident. Peter, le surdiplômé, ne fait qu’une brève apparition (étonnant d’ailleurs), les autres ont, de toute évidence, eu bien du mal avec les études… Ca ne vole pas bien haut tout ça ! Des forces de l’ordre qui rôdent autour du lycée… Pourquoi donc ? Bizarre ! Quant aux gâteaux de Jeanine, alors là, on touche le fonds. Est-on certain qu’elle soit réellement une cuisinière pro ?

Note de l'auteur. Une classe d'école improvisée dans un local d'archives. Contemporain.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...