Trois personnes agĂ©es, une femme et deux hommes, se retrouvent Ă lâheure de la sieste dans le parc de leur maison de retraite. Ils nâont pas lâair de beaucoup sâaimer ces trois lĂ , et ils se le prouvent sans mĂ©nagement parce quâils croient nâavoir plus rien Ă perdre. Pourtant on apprendra au fil de leurs Ă©changes acerbes quâils ont un passĂ© commun. Un passĂ© qui pourrait sâavĂ©rer plus agitĂ© que ne le laisse supposer leur Ă©tat de dĂ©crĂ©pitude apparente. Ils vont lâĂ©voquer, parfois le dĂ©couvrir, avec ses zones dâombres, ses blessures toujours Ă vif et ses occasions manquĂ©es qui les hantent encore. Le temps leur est comptĂ© et celui des regrets passe encore plus vite. Ils jouent peut-ĂȘtre leur derniĂšre partie pour se faire un prĂ©sent supportable. Heureusement, le passĂ© se rĂ©invente tous les jours, surtout Ă leur Ăąge et Ă condition bien sĂ»r dâavoir les bons partenaires.
La situation décrite parait au premier abord tragique, mais tout ceci est abordé avec humour et nos vieillards révÚlent des ressources et des passions insoupçonnées. Il faut se méfier du vieux qui dort.
Note de l'auteur. Au dĂ©but: Trois personnes ĂągĂ©es, une femme et deux hommes, sont assisses dans ce qui pourrait ĂȘtre le parc dâune maison de retraite. La femme, dans un fauteuil de jardin imposant et confortable, parcours un magasine. De temps en temps elle grignote un biscuit quâelle trempe dans une tasse de thĂ© posĂ©e sur une table Ă ses cĂŽtĂ©s. Les hommes sont installĂ©s dans des fauteuils roulants. Lâun dâeux est assoupi. Lâautre parait agitĂ©, il porte des lunettes noires....
Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Bernard Di Marcko. Bernard:
AprĂšs avoir suivi le cursus du Conservatoire dâArt Dramatique dâAvignon, il a participĂ© pendant une vingtaine dâannĂ©es en tant que comĂ©dien ou metteur en scĂšne Ă des spectacles amateurs et professionnels. Les auteurs qu'il a interprĂ©tĂ©s ou mis en scĂšne ont fait naĂźtre en lui lâenvie dâĂ©crire. Il a mis du temps Ă la concrĂ©tiser. Elle l'a Ă©tĂ© irrĂ©pressible jusqu'au 24 juillet 2013.
Pour lui, Nadine
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