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Mademoiselle Rachel, l'étoile filante de Agnès Akérib
ComĂ©die     Environ 1 h 15



Mademoiselle Rachel n’était qu’une petite saltimbanque ignorante qui chantait dans les rues Ă  l’âge de huit ans. Quelques annĂ©es plus tard, après une entrĂ©e fracassante sur la scène du Théâtre-Français dans le rĂ´le de Phèdre, elle allait devenir la plus grande tragĂ©dienne du XIXe siècle. Mademoiselle Rachel dĂ©chaĂ®na les ovations et les passions. Elle fut aimĂ©e par des princes, adulĂ©e par le tzar Nicolas, couverte de bijoux par la reine Victoria, comblĂ©e de richesses et d’honneurs. De partout, elle adressa Ă  ses amis, poètes, auteurs et critiques, Ă  sa tribu – cette famille qu’elle assuma jusqu’à se tuer Ă  la tâche, le rĂ©cit de ses triomphes et de ses Ă©puisements. "J’ai dĂ©vorĂ© en quelques annĂ©es mes jours et mes nuits, Ă©crit-elle... Du bas des Pyramides, je contemple vingt siècles Ă©vanouis dans les sables. Je me croyais pyramidale et je ne suis qu’une ombre qui passe. Comme je vois ici le nĂ©ant des tragĂ©diennes..." La belle Ă©toile filante disparut le 3 janvier 1858. Elle avait trente-sept ans.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Martine Malinski. Editeur de pièces de théâtre, de correspondances, de nouvelles. Possède une salle de spectacle de 30m² Ă  louer. triartis.editions@gmail.com // 09 51 74 96 29