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On va la marier (mai 68) de Jean-Luc Pecqueur
ComĂ©die     Environ 1 h 30



Autres distributions possibles 4 F - 5 H, 5 F – 4 H, 6 F – 3 H. - Imaginez donc un très puissant représentant syndical qui se fait huer par plusieurs centaines de milliers de grévistes descendus dans la rue parce qu’il a signé un mauvais accord avec le gouvernement et qui est sommé de retourner négocier… C’est ça mai 1968… Oui, ça a vraiment existé. Une époque où les citoyens chassaient les gouvernants qui ne leur convenaient plus. Leur réseau social, c’était la rue, pas derrière un écran. Une masse gigantesque de grévistes qui avaient le courage de dire « stop ». Dans cette pièce, des éléments précis permettent de faire un comparatif avec notre vie actuelle. Nous sommes très précisément le 22 avril 1968, dans une famille qui se prépare au grand événement prévu deux semaines plus tard. Le 11 mai suivant, Pierre et Yvonne doivent marier Monique, l'aînée des enfants. Tout le monde espère que Pierre, le père, sera rétabli car il a eu un petit accident du travail... Paul, grand-père qui a déjà pris les devants. Michel, un frère qui veut monter un groupe de rock, une mère qui sent le vent tourner et veut se libérer, un ami qui ne sait que dire des conneries mais est très solidaire… Alors, mariage ou pas ? Avec Pierre, tricheur de sécu pour la bonne cause et sa femme Yvonne. Ils se dé-marquent par ses idées pour l’avenir des femmes et de la société. Un vent de révolte souffle déjà chez Monique, Michel et Nicole, les trois enfants. Paul, le grand-père, beau-coup plus révolté qu’on ne pourrait le croire aime bien sa petite goutte de calva aussi…

Note de l'auteur. Tout avec un grand éclat de rire. Du comique de l'époque... Un petit retour en arrière, quinze jours avant les fameux événements de mai 1968 dans une famille ordinaire. Les valeurs étaient bien différentes de celles d'aujourd'hui ! Faut-il vraiment comparer ? Facebook à l'époque, c'était la rue et ça change tout...

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...