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Viens voir mon nouvel appart' de Jean-Luc Pecqueur
Sketch, saynète     Environ 45 minutes



Tina s’emmerde dans une vie trop sinistre alors elle a décidé de déménager puisqu’elle vit désormais seule. C’est dans cette petite ville de l’Orne qu’elle vient de louer un nouvel appartement. Et s’ennuyer, pour elle, la fêtarde, c’est hors de question. Du coup elle a donc demandé à Elena, sa meilleure copine, de venir visiter ce nouvel appartement… Dès l’entrée d’Elena, on entre dans un vaste souvenir délirant dit par ces femmes qui s’évadent d’un monde futile et barbant. Vous ne les verrez jamais, mais vous allez entendre parler du fameux Roro, de Simon, Virgile, Robert premier, Robert II, Bouboule, Lucette, Séverine, Gilles, André… Et pas toujours de la plus belle façon…

Note de l'auteur. Gros délire avec deux femmes qui se retrouvent et "bavassent".... Ou commèrent, c'est comme vous le sentez ! ! !

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Jean-Luc Pecqueur. Petit, on me disait que j’avais un « sacrĂ© caractoire ». L’école : elle ne m’aimait pas. Moi non plus. Tour Ă  tour serveur dans un resto, pompiste en station essence (oui), apprenti tĂ´lier. J’ai fini dans une imprimerie… Le plus intĂ©ressant fut celui de correcteur typo. J’étais payĂ© pour corriger des textes 55 h/semaine. J’ai lu ainsi 3 000 livres… Je ne lisais pas ce qui me plaisait mais ce qu’on me donnait Ă  corriger. J’en ai tirĂ© de grands bĂ©nĂ©fices puisque j’ai eu Ă  connaĂ®tre toutes les opinions. Y compris celles qui n’étaient pas les miennes. Ca forge un «caractoire» ! L’école, Ă  cĂ´tĂ© de ça, c’est de la gnognotte… En 2000 j’ai crĂ©Ă© une nouvelle troupe adulte avec 11 personnes qui n’avaient jamais mis les pieds sur une scène. On m’avait prĂ©venu : « si vous arrivez Ă  40 spectateurs, ce sera bien car les gens ne se dĂ©placent pas ici ! ». Nous avons fait 396 entrĂ©es ! Je n’avais pas envie de m’emmerder (c’est dans le dico) Ă  chercher des textes. Donc j’ai Ă©crit la pièce. Puis deux, puis trois et j’en suis Ă  presque 70. J’ai quittĂ© la troupe (il faut savoir partir Ă  temps) pour me consacrer Ă  l’écriture. En ces pĂ©riodes qu’on prĂ©tend troubles, il est important d’apporter le sourire Ă  ceux qui viennent passer une soirĂ©e amicale au théâtre. Ne les dĂ©cevons pas. Jamais. Enfin, si vous montez l’un de mes textes et que vous m’invitez Ă  l’une des reprĂ©sentations...