Il sort de la mer, l’esprit encore vague et indolent, peu avant que celle-ci ne s’éclipse. Elle vient de l’arbre, que le séisme ébranle, la tirant de son interminable enfance. Il faut, dit-on, la mort des uns pour que la vie des autres soit possible, tenable, supportable. Le chasseur égaré leur servira-t-il de leçon ? Ce monde qui meurt, ce monde sans la mer et sans arbre, est-il leur chance ? Pour les autres, il est trop tard.

Note de l'auteur. Proposition de mise en scène : voir les didascalies.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Philippe Pilato. Auteur, je cherche des retours de professionnels, des impressions de comédiens et de metteurs en scène, et bien sûr, l'idée que ces textes pourraient vivre leur vie, sur des planches, dans les rues, dans les ateliers...