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La bonne blague de Thierry François
ComĂ©die dramatique  2 actes     Environ 1 h 45



Des comédiens jouent une pièce policière. Lors d'une représentation sans public, ils se fâchent avec un technicien qui s'en va en claquant la porte. Il est remplacé au pied levé par un autre qui était en train de filmer le spectacle. Les acteurs reprennent brièvement leur pièce policière lorsque soudain, un inspecteur de la Police Judiciaire entre sur scène et fait arrêter la représentation : le technicien qui était parti vient d'être retrouvé poignardé au sous-sol. Les acteurs sont, à des degrés divers, affectés par la nouvelle. L'inspecteur commence son enquête mais celle-ci tourne court car le mort réapparaît et révèle que c'était une blague (douteuse) pour la télé, une caméra cachée - Une façon comme une autre d'assurer entre copains du show biz la promo de la pièce. L'inspecteur n'est autre que le réalisateur de l'émission télé. On va tout droit vers le happy-end débile ! L'inspecteur-réalisateur décide de tourner une deuxième fois la scène|du dénouement de sa blague car il manquait à ce moment une comédienne qui en plus est la femme du technicien. Celui-ci va donc la chercher en coulisse. Il la ramène dans ses bras, suicidée... La bonne blague !

Note de l'auteur. Visitez le site de l'auteur.

Cette fiche-théâtre a été enregistrée par Thierry FrançOis. Fort de ses Ă©tudes avortĂ©es en math, gĂ©nie Ă©lectrique, beaux arts et droit public, on ne sait toujours pas ce que l’on peut bien faire de lui. Après de multiples travaux globalement culturels et quasi- artistiques, genre peinture sur radiographie, animation d’émission de radio trash, fresquiste occasionnel, journaliste pour la presse rock italienne, quĂ©bĂ©coise et brĂ©silienne etc, il dĂ©couvre le théâtre au milieu des annĂ©es 90 en intĂ©grant une troupe comme dĂ©corateur. Comme ça lui prend le chou d’assister aux rĂ©pĂ©titions des pièces de boulevard parisiennes du siècle dernier, il dĂ©cide d’écrire des comĂ©dies toutes neuves pour la troupe. Le pire, c’est que ça marche et que grosso modo, un paquet de troupes a repris ses pièces depuis et que mĂŞme, c’est tout juste s’il pourrait pas en vivre. Bref, vous l’aviez compris, c’est plutĂ´t un type qui Ă©crit pour le théâtre, mĂŞme si parfois il pense ĂŞtre plus douĂ© pour Ă©crire des listes de commissions. VoilĂ , voilĂ . Sinon, en 2000 il avait 35 ans, mais comme tout augmente il ne va probablement pas en rester lĂ  d’autant qu’il habite dans le mĂŞme ex-faubourg de Marseille que Marcel Pagnol, et qu’il a deux enfants, et divers poissons tropicaux, mais ça n’a rien Ă  voir. Ceci dit, il n’est pas franchement persuadĂ© non plus, que sa biographie soit un truc hyper intĂ©ressant pour les gens qui ne le connaissent pas. DĂ©jĂ  que ça l’est pas pour ceux qui le connaissent, c’est vous dire ; et donc, on va en rester lĂ  pour aujourd’hui. Merci de votre patience.