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Julien Galou naît le 09 Octobre 1980 dans une bourgade de l'Est
de la France. C'est une information vitale car non seulement vous
n'avez désormais plus aucune excuse pour ne pas lui souhaiter
un bon anniversaire, mais également car on comprend mieux sa
passion pour la langue française quand on sait qu'il a échappé
de peu à l'allemand.
Très tôt, il se passionne pour la poésie baroque, la flûte
traversière et la dissection d'êtres vivants.
C'est au cours des 32 années de prison qui suivirent - vous
comprenez bien qu'on ne peut en aucun cas laisser en liberté
quelqu'un se passionnant pour la flûte traversière - qu'il
développe un goût immodéré pour l'écriture. Ses colocataires de
la cellule 104 se souviennent avec émotion du "Aidez-moi, je
vous en supplie" posé sur un morceau de sopalin à l'attention du
surveillant ou encore du subtil "J'aurai du faire de la flûte à bec"
gravé à même le mur de béton (œuvres non publiées à ce jour).
Ces débuts prometteurs l'incitent tout naturellement à persévérer
dans la voie de l'écriture. De fil en aiguille, ses textes s'étoffent et
c'est tout naturellement qu'il écrit sa première pièce - J'irai mentir
chez vous - en 2017.
Dans un style incisif et vibrionnant il questionne la Vie dans sa
grotesque absurdité et projette le spectateur dans une
dialectique du rire tendue et salvatrice. Atrabilaires s'abstenir.
Julien Galou avoue également avoir été fortement influencé par
les travaux de Maximilien Blazewicz, Paul Van Buren et surtout
de son idole Sophocle, dont les posters ornent toujours sa
chambre d'enfant.
Il est également le président de l'association Le Dernier
Strapontin ce qui ne l'empêche pas d'avoir su rester simple. Il
pourra fréquemment être aperçu vêtu d'une écharpe rouge et
d'épaisses lunettes de soleil à la terrasse du café de Flore,
occupé à jeter des cacahuètes aux passants.