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Laurent Bouchain oriente ses réflexions théâtrales
et sociétales sur l’étude du "théâtre politique".
Son premier voyage l’a amené à Manhattan, à la
rencontre du Living Theater et plus
particulièrement de Judith Malina. En 2005, c’est
avec Juan Radrigan à Santiago du Chili, qu’il
s’entretient de l’art théâtral. En 2009, il débat de
l’importance de faire du théâtre avec l’argentin
Alejandro Finzi à Neuquen en Argentine. En 2010,
en France, il croise la route d’un des premiers de
Mouchkine, Jean-Claude Bourbault, avec lequel il
partage l’urgence de l’écriture. Ces rencontres
sont passionnantes. Ces rencontres sont
importantes. Elles résonnent, font corps,
redessinent les contours de sa pensée. Son
théâtre, il le veut éclairant. De ces rencontres, il se
forgea une démarche artistique atypique et
sensuelle. Son avant dernier spectacle, «Trente
mille ombres sans corps», traçait le portrait de
huit personnes – témoins, victimes et bourreaux –
d’une des plus terrifiantes dictatures de ces
dernières années. «Trente mille ombres sans
corps» a été représenté en Belgique, en France, au
Canada et en Argentine. Ensuite vient Moby, bec-
de-lièvre sur le terrorisme et questionne la notion
du drame et de la farce. Il travail pour l’instant sur
un triptyque questionnant la mémoire et la
dictature (Salvador Allende d’Athènes), le
mensonge et la démocratie (Tchernobyl) et le
conservatisme et la société (Pour la liberté de
moi).
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