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Je suis un courant d’air, issu d’un aber, fou d’Océan, de
voile et d’enfer, un peu paruline rayé (disque dur en
panne), perdu sur la mappemonde, j’ai aussi perdu la
mémoire, reste quoi, une étincelle, des voix amis, qui
parcellent ma chienne de vie de sourires ! un peu de moi.
Moi, je suis un ancien marin amateur, plus habitué aux
champs d'eau de mer, aux histoires de la ville d'Ys, et à
l’hippocampe d'Océanopolis. Un peu inquiet, j'entre dans
mes souvenirs en tentant de suivre le rythme de la tête du
convoi de notre équipe de bras cassés. J'arrive à lire la
première phrase de la journée, qui s'annonce radieuse
sous ce soleil un peu froid. Surpris, je reste sans voix et le
rire d'Arnaud s'élève, hurlant comme un lapin pris au
collet. Il a un rire provenant d'outre-tombe – je m'y suis
habitué, au bout d’un certain temps –, heureusement que
nous ne sommes pas dans des catacombes ! Sur le
premier panneau, il est marqué à l'encre de tes yeux, non,
ce n'est pas vrai, nous rions car ils ont osé glisser la
célèbre blague du cheval blanc d’Henri IV, en guise
d’énigme. Je lévite, je m'exporte sur une contrée réelle, ce
cours où je demandais du secours, à l'occasion d'une rare
promenade à cheval. J'avais un gris, oui, une robe grise, et
l'envie de rester au pas, au trot maximum, mais il n'en sera
rien. Comme le dit un vieil ami, « la vie des fois..., hein ! »
et je finis ici, la vie parfois est source de surprises...