Emoi au bord du monde
de Adeline Picault
Mise en scène de Damien Chardonnet-Darmaillacq
Avec Marie Bastide
Une femme. Une comédienne. Son vacarme de cordes vocales et de fragilités.
A quoi rêvent les jeunes filles ? Non... A quoi rêve une jeune fille ? Celle-là. Cette "belle plante", seule sur le plateau. Seule mais accompagnée d'elle-même, magnifiée en étandards photographiques noir et blanc. Cela aurait pu s'appeler Et moi, Marie Bastide, au bord du monde. Car ce beau texte d'Adeline Picault a été écrit pour elle seule, Marie Bastide, femme amoureuse, adolescente écorchée, comédienne aussi et surtout. Qui joue sa jeune vie, ici et maintenant, écrite, décrite par une autre. Ce dénuement de soi-même, il faut l'assumer, les yeux dans les yeux avec le public. Et elle le fait ! Ele se jette, elle plonge en elle-même avec ses questions, ses colères, ses rongements d'ongles intérieurs, ses amours inquiètes. Elle le fait avec une vibrante fragilité. Et tout le charme de cette pièce est là, dans ce pudique effeuillage des sentiments, dans cet ébranlement de soi.Bien sûr, tout cela peut sembler bien schizophrénique, cet entre-soi, cette archéologie de chambre de jeune fille. Mais, pour peu que l'on porte intérêt à l'âme féminine, que les fébrilités qu'engendre la vocation de comédienne ne laissent pas indifférent, il est difficile de ne pas être touché par Marie Bastide. Elle qui voudrait tant ressembler à Audrey Hepburn mais qui ne ressemble qu'à elle-même. Et c'est pas mal.
Didier Dahan
29/07/2007
PARIS
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Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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